Jim Shaw - The Hole

Publié le par Goji

Bonsoir,

    Je reprend du service après... un long moment d'abscence. Malheureusement, je n'ai pas vraiment de neuf, puisque ce queje vais vous décrire ici, je l'ai vu avant que la note précédent celle-ci fut écrite.
    Fin octobre, ou bien début novembre, j'avais décidé de me faire une ou deux galeries de la rue Louise Weiss. Devant la petitesse des galeries et la faiblesse de certaines oeuvres, je décidais de faire toute les galeries de la rue. Grande idée que ce fut puisque je pu ainsi voir d'autres artistes au travail bien plus intéressant que ce que j'avais  prévu d'aller voir.
    J'introduis donc avec Jim Shaw. J'entrais dans la galerie Praz Delavallade (l'artiste y était exposé entre le 20 octobre et le 24 novembre), intrigué par les oeuvres : des tableaux représentants des visages aux teintes gris-mauves, ridés, abimés, écorchés. Les visages semblent découpés et collés sur un fond motif "crade", quelque chose entre la vieille ratatouille qui à passé la semaine à l'air ou le vomit d'un alcoolique au stade le plus détestable (je ne dis pas ça par pur subjectivisme, vous comprendrez). Les têtes sont disposées de manières asymétriques, de tailles différentes, comme si elle flottaient dans les airs. Sur certains tableaux une seule tête est découpées comme si l'on l'avait déchiré en carrés (par n'importe comment, pas en triangles). Le tout à la peinture uniquement.
    Ma première réaction à la vision de ses tableaux fut :  "Ha ha ! On se croirait dans un film d'horreur des années 50/60 !" Cette impression fut renforcée quand j'entrais dans la salle suivante, où était projeté un film. L'image était clairement illisible, une série  de gros plans de fibres textiles et/ou végétales superposés, illustrés par une musique directement inspirée des films dont je parlais plus tôt. Le doute ne m'étais plus permis. Je ne partais pas sans lire la biographie de l'artiste, qui me fit redoubler d'intéret : Jim Shaw construit son oeuvre autour d'une religion imaginaire qu'il à créé dans les années 60/70, l'O-isme. Les oeuvres exposées étaient "construites comme un film d'horreur O-iste".
    Je recommande chaudement de voir les oeuvres de cet artiste.undefined

Publié dans Galerie

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